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Complications pulmonaires de la radiothérapie après cancer du sein : penser à la BOOP

Auteurs : Ducray J1, Vignot S2, Lacout A3, Pougnet I4, Marcy P-Y5, Chapellier C6, Foray N7, Creisson A8, Thariat J4
Affiliations : 1Département de pharmacie, centre Antoine-Lacassagne, 33, avenue Valombrose, 06189 Nice, France2Département d’oncologie médicale, hôpital Louis-Pasteur, 4, rue Claude-Bernard, 28630 Le Coudray, France3Centre d’imagerie médicale, 47, boulevard du Pont-Rouge, 15000 Aurillac, France
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Date 2017 Avril 03, Vol 21, Num 2, pp 148-154Revue : Cancer radiothérapie : journal de la Société française de radiothérapie oncologiqueType de publication : présentations de cas; revue de la littérature; article de périodique; DOI : 10.1016/j.canrad.2016.12.001
Mise au point
Résumé

La bronchiolite oblitérante avec organisation pneumonique est une réaction inflammatoire pouvant survenir dans les suites de diverses agressions pulmonaires. L’imputabilité de la radiothérapie dans la survenue d’une pneumopathie survenant en cours ou au décours d’une irradiation n’est pas systématique. La bronchiolite oblitérante avec organisation pneumonique ne doit pas être confondue avec la fibrose pulmonaire post-radique dose-dépendante, qui est inflammatoire, non immunologique, et localisée dans la zone d’irradiation. Le rôle de l’immunité, de l’inflammation locale et de la radiosensibilité individuelle, doit probablement être mieux défini dans cet effet secondaire qui représente 1 % des patientes irradiées pour un cancer du sein, soit près de 400 patientes par an en France. Elle se traduit par une fièvre (syndrome pseudogrippal), une toux plutôt sèche et une dyspnée. En contexte post-radique, une bronchiolite oblitérante avec organisation pneumonique peut être diagnostiquée plusieurs mois, voire jusqu’à un an, après la fin d’une irradiation mammaire. Le traitement est une corticothérapie de longue durée ou des immunosuppresseurs, qui n’éviteraient pas le passage à la chronicité pour 15 % des patients et le décès dans 5 % des observations dans certaines séries, les 80 % des patients restants guérissant sans séquelle.

Mot-clés auteurs
BOOP; Breast cancer; Bronchiolite oblitérante avec organisation pneumonique; Bronchiolitis obliterans with organizing pneumonia; Cancer du sein; Corticostéroïdes; Radiation therapy; Radiothérapie; Steroid;Bronchiolite oblitérante avec organisation pneumonique; BOOP; Radiothérapie; Cancer du sein; Corticostéroïdes;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Ducray J, Vignot S, Lacout A, Pougnet I, Marcy P-Y, Chapellier C, Foray N, Creisson A, Thariat J. Complications pulmonaires de la radiothérapie après cancer du sein : penser à la BOOP. Cancer Radiother. 2017 Avr 03;21(2):148-154.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 02/10/2017.


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