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Neisseria meningitidis et méningites.

Auteurs : Nicolas P1, Debonne JM, Martet G
Affiliations : 1l'Unité du Méningocoque, l'Institut de Médecine Tropicale du Service de Santé des Armées, Marseille, France.
Date 1999, Vol 59, Num 1, pp 68-78Revue : Médecine tropicale : revue du Corps de santé colonialType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

○ Des épidémies de méningites à méningocoque peuvent survenir dans le monde entier et en particulier durant la saison sèche en Afrique dans la zone sahélienne appelée ceinture de la méningite de Lapeyssonnie qui est caractérisée par un fond hyperendémique sur lequel se greffent de façon régulière des épidémies. La caractérisation des souches de Neisseria meningitidis par l'électrophorèse d'enzymes multiples a permis de décrire et de suivre la progression mondiale de clones virulents. Ces clones seront maintenant suivis grâce au séquençage de loci multiples et une banque de données disponible sur Internet. Les vaccins représentent le moyen prophylactique majeur. Les vaccins classiques polysaccharidiques A/C sont limités dans leur emploi par leur faible efficacité dans les jeunes tranches d'âge les plus à risque. Lors des épidémies, la vaccination de circonstance doit être appliquée le plus précocement possible en utilisant un seuil d'alerte adapté à la région concernée. De nouveaux vaccins conjugués dirigés contre les groupes A et C, qui seraient efficaces dès le très jeune âge et de façon prolongée par le recrutement de lymphocytes mémoire, permettront peut être d'envisager à l'avenir une vaccination systématique. Si les signes cliniques sont souvent bruyants, le diagnostic posé à l'issue de l'examen clinique ne détecte pas la totalité des cas de méningite mais la prise en compte du degré de gravité clinique le permet. Pour cette affection constamment mortelle en l'absence de traitement, une antibiothérapie adaptée et précoce, y compris préhospitalière, est la seule chance de survie. Si quelques souches résistantes au chloramphénicol ont été décrites, le nombre de souche de sensibilité réduite à la pénicilline ne cesse d'augmenter. Bien que ces dernières ne posent pas de problème thérapeutique pour l'instant, elles rendent indispensable une surveillance de la sensibilité des méningocoques qui passe par une standardisation de l'antibiogramme.

Mot-clés auteurs
Article synthèse; Epidémiologie; Homme; Méningite; Neisseria meningitidis;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Nicolas P, Debonne J M, Martet G. Neisseria meningitidis et méningites. Med Trop. 1999;59(1):68-78.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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