La redéfinition de la catégorie nosographique « névrose traumatique », par les manuels de classifications internationales, sous les termes de Post-traumatic Stress Disorders (PTSD) ou Etat de Stress Post-Traumatique (ESPT), invite à des travaux de recherche principalement centrés sur deux grands axes pour les auteurs anglo-saxons, parce que la prévalence sur la vie semble s'élever, et que l'élucidation des réponses entre les individus traumatisés devrait permettre de repérer les sujets à risque » pour le développement d'états de stress post-traumatiques durables et invalidants. Les auteurs présentent une étude rétrospective et transversale centrée sur le dépistage et l'évaluation de catégories d'indices de prédiction. Ont été particulièrement évalués les niveaux de défenses mentales, les caractéristiques du traumatisme et les événements de vie antérieurs. II semblerait qu'en causalité plurifactorielle, le « niveau d'accompagnement » au moment du trauma, associé à des défenses trop exclusivement d'un même type, peuvent prédire le développement d'un état de stress post-traumatique durable dans les suites d'une exposition à un événement « hors du commun ». Mais ces données ne doivent pas sous-estimer la place de l'histoire personnelle du sujet.