IntroductionPeu de travaux ont été consacrés au problème spécifique de l’absence ou de l’insuffisance de la première commissure dans les malformations congénitales.Matériel et méthodesSoixante-sept plasties de première commissure ont été revues chez 54 patients comportant 44 cas de plasties classiques (Z, lambeau dorsal de l’index, du pouce ou de la main) et 16 cas de lambeaux dits « pseudo-cerf-volant ». Les résultats ont été difficiles à juger mais ont centrés sur l’allongement du repli et une composante de creusement commissural, non toujours désiré.RésultatsLe « pseudo-cerf-volant » a entraîné un allongement du repli commissural de 3,2 cm sans effet de creusement.DiscussionAucune méthode d’évaluation classique n’est applicable à l’appréciation des résultats de plastie commissurale dans le cadre des malformations du fait de la grande variabilité des tableaux cliniques, de l’absence de coopération dans le jeune âge, de la possibilité d’instabilité articulaire métacarpophalangienne (MP) du pouce et de la croissance. Si la plastie en Z à quatre lambeaux s’avère suffisante pour les commissures modérément limitées, le lambeau « pseudo-cerf-volant » est utile dans les formes sévères.ConclusionIl ne semble pas logique d’avoir une plastie « préférée » mais toutes les techniques trouvent une place en fonction de l’âge, de la malformation, de l’état du pouce et de la présence ou de l’absence de commissure.