La nociception céphalique correspond à la mise en jeu du système nerveux en réponse à des stimulations appliquées au segment céphalique et potentiellement dangereuses pour l'intégrité de l'organisme. En termes de transmission périphérique et d'intégration centrale, elle rappelle, par son organisation, la nociception générale. Elle possède néanmoins des spécificités dont deux importantes sont une organisation anatomo-physiologique proche de celle de la nociception viscérale (au moins en termes d'afférences périphériques et de premier relais synaptique) et l'existence d'un système tout à fait particulier, le système trigémino-vasculaire.