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Implant adaptatif du scaphoïde proximal

Auteurs : Pequignot JR, Lussiez B1, Allieu Y2
Affiliations : 12, rue Verdi, 06000 Nice, France2hôpital Lapeyronie, 34059 Montpellier, France
Date 2000 Novembre, Vol 19, Num 5, pp 276-285Revue : Chirurgie de la mainType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S1297-3203(00)73492-5
Mémorie original
Résumé

IntroductionNous présentons un implant original, l’implant adaptatif du scaphoïde proximal (APSI), en pyrocarbone, dont la forme permet une mobilité adaptative lors des mouvements de la première rangée des os du carpe. Cet implant qui remplace le pôle proximal du scaphoïde a pour but de traiter l’arthrose styloscaphoïdienne et de prévenir, en restituant la hauteur de la première rangée du carpe, l’évolution vers le collapsus carpien et l’arthrose : ‘SNAC wrist’ après p'seudarthrose du scaphoïde ; et ‘SLAC wrist’ après disjonction scapholunaire.Matériel et méthodeNotre série rétrospective comprend 25 cas revus et analysés avec un recul moyen de six ans (entre trois et dix ans) par un observateur indépendant à l’aide d’un système expert informatique EVAL : 1) quatorze cas correspondaient à des pseudarthroses évoluées du scaphoïde (‘SNAC wrist’) ; 2) dix cas étaient secondaires à des disjonctions scapholunaires (‘SLAC wrist’) ; 3) un cas correspondait à un collapsus carpien avec siliconite secondaire à un implant partiel de scaphoïde en silicone pour pseudarthrose d’une fracture stade II.RésultatsLa douleur, présente dans tous les cas, et motif de la consultation préopératoire a disparu dans 60 % des cas, ne persistant qu’à l’effort dans 28 % des cas. Ainsi, 88 % des patients ont été satisfaits et ont repris leurs activités professionnelles au même poste ou leurs activités sportives au même niveau. La mobilité et la force de serrage digitopalmaire et pollicidigitale évaluées par rapport au côté sain ont été améliorées. Sur le plan radiologique on ne déplore aucune luxation de l’implant. Les clichés dynamiques en flexion extension et en inclinaison frontale confirment sa mobilité adaptative. Dans tous les cas la hauteur du carpe a été maintenue. L’angle radiolunaire est resté inchangé dans quinze cas, amélioré dans six cas et aggravé dans quatre cas. Deux mauvais résultats correspondent à des séquelles de disjonction scapholunaire avec translation ulnaire et DISI important en préopératoire.ConclusionLes premiers résultats de l’implant que nous présentons « APSI » sont prometteurs dans les pseudarthroses polaires proximales pour lesquelles un traitement curatif n’est plus possible et permettent d’éviter l’évolution vers le collapsus carpien ('SNAC wrist’). Dans les séquelles de disjonction scapholunaire (‘SLAC wrist’) où les lésions ligamentaires sont importantes la mise en place de l’implant ne résout pas le problème de la déstabilisation ligamentaire qui nécessite un traitement approprié supplémentaire.

Mot-clés auteurs
arthrose styloscaphoïdienne; implant partiel du poignet; pseudarthrose polaire du scaphoïde; pyrocarbone;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Pequignot JR, Lussiez B, Allieu Y. Implant adaptatif du scaphoïde proximal. Chir Main. 2000 Nov;19(5):276-285.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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