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Myélopathie révélatrice d’un lupus. Deux observations et revue de la littérature

Auteurs : Zenone T1, Steineur MP2, Sibille M1, Durieu I1, Vital Durand D1
Affiliations : 1service de médecine interne, centre hospitalier Lyon-Sud, 69495 Pierre-Bénite cedex, France2service de médecine interne, Hôtel-Dieu, 1, place de l’Hôpital, 69288 Lyon cedex 02, France
Date 2000 Décembre, Vol 21, Num 12, pp 1114-1120Revue : La Revue de médecine interneType de publication : présentations de cas; article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/S0248-8663(00)00271-X
Communication brève
Résumé

Introduction. –La myélopathie est une manifestation rare du lupus érythémateux disséminé, survenant le plus souvent au cours de l’évolution de la maladie.Exégèse. –Nous rapportons les observations de deux femmes où la myélopathie était la manifestation inaugurale du lupus. Dans les deux cas, les modalités de présentation et l’évolution de la myélopathie étaient inhabituelles. Une revue de la littérature est présentée.Discussion et conclusion. –La présentation clinique de la myélopathie est variable. Habituellement, le déficit neurologique s’installe en quelques heures (tableau typique de la myélite transverse aiguë) et le pronostic fonctionnel est le plus souvent défavorable. Cependant, des formes de myélites transverses récidivantes et chroniques ont également été décrites, y compris des formes récidivantes de résolution spontanée. La myélopathie peut être la première manifestation de la maladie, cela de manière plus fréquente qu’il n’est classique de le penser. Les anomalies constatées à l’IRM médullaire dépendent de la date de réalisation de cet examen par rapport à l’installation des troubles neurologiques, si bien que cet examen peut être normal. Une association avec une neuropathie optique est fréquemment rapportée dans la littérature, et le diagnostic différentiel avec la sclérose en plaques peut être difficile. Les chevauchements entre les deux affections sont parfois dénommés « scléroses lupoïdes » dans la littérature et sont actuellement classés comme syndromes de démyélinisation associés au lupus. La présence d’anticorps antiphospholipides n’est pas constante. La stratégie thérapeutique n’est pas parfaitement codifiée ; néanmoins, au cours de ces dernières années, l’association de bolus de méthylprednisolone et de cyclophosphamide s’est imposée comme le meilleur choix pour la majorité des auteurs.

Mot-clés auteurs
lupus; myélopathie;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Zenone T, Steineur MP, Sibille M, Durieu I, Vital Durand D. Myélopathie révélatrice d’un lupus. Deux observations et revue de la littérature. Rev Med Interne. 2000 Déc;21(12):1114-1120.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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