L'utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens dans le cadre du traitement de la menace d'accouchement prématuré remonte à une trentaine d'années. Depuis ces molécules sont régulièrement proposées comme tocolytiques sans vraiment s'imposer dans nos prescriptions quotidiennes. En effet il leur est régulièrement reproché leurs effets secondaires parfois délétères sur le fœtus. Ils sont cependant aussi, voire plus efficaces en terme de prolongation de la grossesse que la majorité des autres molécules utilisées dans cette indication., Nous avons voulu dans cette revue de la littérature présenter de manière exhaustive leur mécanisme d'action, la réalité des effets secondaires, le mode de surveillance et les moyens d'éviter autant que possible les complications graves. L'utilisation dans les années à venir des inhibiteurs spécifiques de la cyclo-oxygénase 2 pourrait modifier fondamentalement les données du problème.