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Syndrome néphritique aigu. Physiopathologie et diagnostic.

Auteurs : Meier P1, Rossert J
Affiliations : 1Service de néphrologie B, hôpital Tenon (AP-HP), Paris.
Date 2001 Octobre 1, Vol 51, Num 15, pp 1721-8Revue : La Revue du praticienType de publication : article de périodique;
Résumé

Le syndrome néphritique aigu correspond à l'instaliation brutale en quelques heures ou jours d'une rétention hydrosodée avec hypervolémie, œdèmes et hypertension artérielle systémique (œdème aigu du poumon, œdème cérébral), d'une protéinurie parfois abondante, d'une hématurie micro- ou macroscopique avec des cylindres hématiques (la coloration des urines est souvent caractéristique, dite « bouillon sale » ou « coca-cola »). Enfin, l'insuffisance rénale est fréquente, elle peut être oligo-anurique. À côté de cette forme typique qui représente une urgence diagnostique et thérapeutique, il existe un grand nombre de formes atypiques car dissociées où les signes et symptômes varient voire manquent comme l'hématurie macroscopique par exemple. Ces formes se révèlent sous la forme d'une poussée hypertensive ou d'une décompensation cardiaque isolée en apparence, en particulier chez des sujets âgés. Dans ces circonstances, il faut évoquer de principe un syndrome néphritique aigu et rechercher les anomalies urinaires (protéinurie, hématurie) au moyen d'une bandelette réactive. La physiopathologie du syndrome néphritique aigu relève de l'analyse du modèle expérimental qu'est la maladie sérique aiguë. Les lésions rénales responsables du syndrome néphritique aigu sont secondaires à la production d'anticorps et de dépôts glomérulaires de complexes antigènes-anticorps. Ces complexes immuns induisent l'activation du système du complément qui favorise la production de cytokines et de facteurs de croissance responsables des lésions histologiques caractéristiques (hypercellularité intragiomérulaire). Celles-ci comprennent classiquement soit une glomérulonephrite (GN) endocapillaire pure (type gloméruionéphrite aiguë infectieuse), soit une glomérulonéphrite membrano-proliférative à début aigu. Dans les formes les plus sévères, la prolifération cellulaire est extracapillaire avec une évolution néphrologique rapidement défavorable en l'absence de traitement spécifique.

Mot-clés auteurs
Aigu; Diagnostic; Forme clinique; Homme; Néphropathie glomérulaire; Physiopathologie;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Meier P, Rossert J. Syndrome néphritique aigu. Physiopathologie et diagnostic. La Revue du praticien. 2001 Oct 1;51(15):1721-8.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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