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Diagnostic biochimique du phéochromocytome et du neuroblastome

Auteurs : Candito M1, Billaud E, Chauffert M, Cottet-Emard JM, Desmoulin D, Garnier JP, Greffe J, Hirth C, Jacob N, Millot F, Nignan A, Patricot MC, Peyrin L, Plouin PF
Affiliations : 1Laboratoire de biochimie, Hôpital Pasteur, 30, avenue de la Voie-Romaine, BP 69, 06002 Nice cedex 1.
Date 2002 Février 4, Vol 60, Num 1, pp 15-36Revue : Annales de biologie cliniqueType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; revue de la littérature;
Revues générales
Résumé

Le phéochromocytome et le neuroblastome sont des tumeurs distinctes mais leur diagnostic biologique repose sur l'augmentation de la sécrétion d'une ou plusieurs catécholamines. Les dosages doivent être très sensibles pour un diagnostic précoce. A côté des dosages des catécholamines et de leurs catabolites dans les urines des 24 heures, les progrès techniques permettent le dosage des dérivés méthoxylés dans le plasma, intéressant pour dépister un phéochromocytome. La méthode préconisée reste la CLHP avec détection électrochimique. Après un rappel des méthodes de dosages urinaires et la description de dosages plasmatiques, les auteurs indiquent les valeurs habituelles des catécholamines, de leurs dérivés méthoxylés, de l'HVA et du VMA, par tranche d'âge et indiquent des exemples de résultats rencontrés dans des cas de tumeurs classiques ou atypiques et dans des cas de faux positifs. Le dosage des dérivés méthoxylés urinaires est le plus sensible et le plus spécifique pour le diagnostic biologique du phéochromocytome, tandis que le dosage des catécholamines et du VMA manquent de sensibilité. Les résultats doivent être rendus par 24 heures et rapportés à la créatinine. Le dosage des dérivés méthoxylés est effectué également dans le plasma et présente le même intérêt. Cependant, dans les urines comme dans le plasma, les résultats ne sont pas interprétables en cas d'insuffisance rénale. Le diagnostic biologique du neuroblastome repose classiquement sur les dosages d'HVA, de VMA et de dopamine, uniquement dans les urines de 24 heures actuellement (ou sur une miction urinaire dans les dépistages de masse) et les résultats sont toujours rapportés également à la créatinine. Mais, bien que les dosages répétés sur plusieurs recueils urinaires soient préconisés, 5 % des neuroblastomes ne sont pas détectés. Dans certains cas, les dérivés méthoxylés pourraient être informatifs. Après l'âge de un an, la forme clinique du neuroblastome est dramatique dans 70 % des cas, aussi, un dépistage biologique de masse a été expérimenté dans plusieurs pays, dont la France. Une traduction du compte rendu de la conférence de consensus de 1998 est proposée, qui montre la complexité d'analyse des résultats. Actuellement, il n'existe pas de preuve évidente qu'une détection précoce par dépistage du neuroblastome diminue le taux de mortalité, bien qu'un léger effet bénéfique ne puisse être exclu.

Mot-clés auteurs
Analyse biochimique; Analyse quantitative; Article synthèse; Biologie clinique; Catécholamine; Diagnostic; Homme; Neuroblastome; Phéochromocytome; Technique;
 Source : John Libbey Eurotext
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Candito M, Billaud E, Chauffert M, Cottet-Emard J M, Desmoulin D, Garnier J P, Greffe J, Hirth C, Jacob N, Millot F, Nignan A, Patricot M C, Peyrin L, Plouin P F. Diagnostic biochimique du phéochromocytome et du neuroblastome. Ann. Biol. Clin. (Paris). 2002 Fév 4;60(1):15-36.
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Dernière date de mise à jour : 19/06/2018.


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