L'étude rétrospective porte sur 23 hommes et une femme, d'âge moyen 36,2 ans, pris en charge de 1982 à 2000 avec un recul de 61 mois. Il s'agissait de 14 paralysies radiales isolées et de dix lésions plexiques ayant pour séquelle définitive une paralysie de l'extension de la main et des doigts. Les transferts ont été : 1) pour les paralysies radiales : PT sur ECRB, FCU sur ED + EPL, PL sur APL + EPB ; 2) pour les paralysies plexiques : PT (n=4) ou FDS III ou IV (n=5) sur ECRB, FCU (n=8) ou FDS IV (n=1) sur ED + EPL, LP sur APL + EPB et une arthrodèse de poignet et transfert FDS IV sur ED + EPL, LP sur APL + EPB. Les résultats ont été appréciés sur les mobilités de poignet, l'extension MP des doigts longs, l'ouverture de la première commissure, l'opposition du pouce, la prise de force et l'appréciation subjective du résultat. Pour les lésions radiales : les résultats sont excellents (n=9) ou bons (n=1). Une extension active du poignet de 38° est obtenue et une extension Mp=0° poignet en rectitude. L'opposition est conservée (Kapandji = 8,2), l'ouverture commissurale est à 40° et la prise de force de 20 kg. Pour les lésions plexiques : les résultats sont excellents (n=5) ou bons (n=5). Une extension active du poignet de 32° est obtenue et un défaut extension MP à 16° poignet en rectitude. L'opposition est conservée (Kapandji = 7,2), l'ouverture commissurale est à 38° et la prise de force de 13 kg. Les résultats fonctionnels sont satisfaisants, mais l'étude analytique montre une part d'effet ténodèse dans l'extension MP.