Le lambeau antébrachial radial, ou lambeau « chinois », décrit initialement par Yang et al. (1981), peut être utilisé libre ou pédiculé. Actuellement parmi les plus fiables sur le plan vasculaire, ses variantes permettent de l'utiliser dans de nombreuses situations. Classiquement fascio-cutané, il devient composite et ostéo-fascio-cutané en y associant une partie du radius. Son inconvénient principal réside dans la morbidité liée au site donneur, avec des problèmes de prise de greffe et d'exposition tendineuse. Si le lambeau est prélevé en ostéo-fascio-cutané, la morbidité est accrue, avec en plus un risque de fracture du radius. Plusieurs solutions sont détaillées afin de limiter cette morbidité du site donneur. La technique chirurgicale, les avantages, les inconvénients et les indications de ce lambeau sont détaillés.