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La théorie de l'excitotoxicité du glutamate et l'implication potentielle des radicaux libres dans l'étiopathogénie de la schizophrénie apporte-t-elle un éclairage nouveau sur les liens entre: prédisposition génétique, facteurs environnementaux et biologie dans le déterminisme de ce trouble?

Auteurs : Nguimfack Mbodie PC1
Affiliations : 1md, Interne de Psychiatrie, Centre Hospitalier Spécialisé de Psychiatrie, 22, rue de l'Hôpital, 56890 Saint-Ave, France.
Date 2002 Mars-Avril, Vol 28, Num 2, pp 147-53Revue : L'EncéphaleType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

L'étiopathogénie de la schizophrénie constitue de nos jours l'un des principaux centres d'intérêt de la recherche sur cette affection cosmopolite qui touche environ 1 % de la population mondiale et qui altère de manière significative le fonctionnement social de l'individu. La possibilité d'un substratum organique qui reposerait sur la constitution chez ces patients pendant les phases précoces de développement cérébral de lésions a été évoquée comme l'illustre la théorie neurodéveloppementale. Par ailleurs, les résultats des études de liaison, de jumeaux mono et hétérozygotes sont en faveur d'une participation génétique, bien que le mode de transmission reste imparfaitement étiqueté. Sur le plan biologique, l'hypothèse dopaminergique reste partagée par de nombreux auteurs, bien que le lien direct avec les facteurs incriminés reste à ce jour difficile à établir. D'autres orientations théoriques ont été plus récemment envisagées, en l'occurrence celle relative à l'excitotoxicité du glutamate impliquant potentiellement les radicaux libres dans la survenue de lésions cérébrales cellulaires et extracellulaires. Cette hypothèse soutenue par de nombreux auteurs dans le cadre de certaines affections neurologiques, telles la sclérose latérale amyotrophique, la maladie de Parkinson, la chorée de Huntington, est de plus en plus évoquée de nos jours dans la schizophrénie. Elle stipule qu'il y aurait à l'origine du processus lésionnel un dysfonctionnement du système antioxydant à l'oeuvre au niveau cérébral. Cette hypothèse apporte-t-elle un éclairage nouveau sur les rapports et les liens qu'entretiennent la génétique, l'environnement, la biologie dans le déterminisme du trouble schizophrénique? C'est l'interrogation que nous soumettons au débat à travers une revue et une discussion portant sur les aspects génétiques actuels de la schizophrénie, les facteurs environnementaux et le modèle neurodéveloppemental, la théorie de l'excitotoxicité du glutamate. Les articles et auteurs sélectionnés dans cette revue l'ont été pour la pertinence de leurs abords de la question, de l'évolution de leurs idées au fil des années et enfin pour l'intérêt de leurs travaux pour les neurosciences.

Mot-clés auteurs
Article synthèse; Déterminisme génétique; Encéphale; Etiologie; Etude comparative; Excitotoxicité; Facteur milieu; Glutamate; Génétique; Homme; Interaction génotype environnement; Modèle théorique; Prédisposition; Radical libre; Schizophrénie; Système nerveux central;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Nguimfack Mbodie P C. La théorie de l'excitotoxicité du glutamate et l'implication potentielle des radicaux libres dans l'étiopathogénie de la schizophrénie apporte-t-elle un éclairage nouveau sur les liens entre: prédisposition génétique, facteurs environnementaux et biologie dans le déterminisme de ce trouble?. Encephale. 2002 Mar;28(2):147-53.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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