Partant de l’hypothèse que la menace d’accouchement prématuré est la traduction sur le plan corporel d’une difficulté à vivre pleinement sa grossesse, nous avons voulu évaluer d’une part le lien entre stress, anxiété et accouchement prématuré, et d’autre part l’efficacité d’un soutien psychosocial ou d’une prise en charge psychologique des femmes à haut risque d’accoucher prématurément en réalisant une revue de la littérature.D’après la littérature, le stress, les perturbations psychologiques et l’anxiété peuvent augmenter le risque d’accouchement prématuré. Cependant, le soutien psychosocial n’est pas associé à une amélioration des issues périnatales. Par contre le soutien psychologique des femmes, hospitalisées ou non, ayant une menace d’accouchement prématuré semble une thérapeutique intéressante pour réduire le taux d’accouchements prématurés parmi ces femmes.