Utilisation des tests commercialisés pour le diagnostic d'une infection à CMV chez les greffés de moelle et d'organe
Auteurs : Schvoerer E1, Stoll-Keller FLe cytomégalovirus est redoutable en transplantation. Il a été montré que la cinétique de la réplication virale permet d'identifier les malades à haut risque de développer une maladie à CMV. Après une transplantation de moelle, le risque est maximum et un traitement anticipé doit être mis en route dès le premier prélèvement positif chez ces patients. La recherche du CMV sur les cellules mononucléées sanguines est plus performante que celle sur plasma. En greffe d'organe, le risque est moindre et le traitement anticipé ne sera mis en route que lorsque la virémie aura atteint un certain seuil. Il n'y a pas de consensus à l'heure actuelle sur la valeur de ce seuil car les techniques utilisées sont très hétérogènes. Des études récentes réalisées avec des tests commercialisés détectant l'ADN du CMV dans les cellules mononucléées ou dans le plasma montrent qu'il est possible de déterminer statistiquement par une courbe ROC la valeur seuil d'utilité clinique optimale.