Comme c’est le cas dans d’autres pays, l’inflation du nombre de passages dans les services d’urgence pédiatriques est une préoccupation très actuelle en Belgique. Le caractère urgent de la consultation est le plus souvent inapproprié. La majorité des enfants consultent en soirée lorsque les policliniques hospitalières sont fermées. Il en résulte des dépenses inutiles, un stress supplémentaire pour l’équipe de soins et un retard dans la prise en charge des cas urgents. Il apparaît donc nécessaire de s’adapter à cette situation nouvelle en améliorant le fonctionnement des services d’urgence pédiatriques (triage, personnel, équipement) mais aussi en assurant la promotion de solutions alternatives comme une meilleure éducation à la santé des familles et une meilleure organisation de la médecine de première ligne. Cet article décrit l’état des lieux et évalue les stratégies qui pourraient être appliquées en Belgique.