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Tocolyse: indications et contre-indications.

Auteurs : D'ercole C1, Bretelle F, Shojai R, Desbriere R, Boubli L
Affiliations : 1Service de Gynécologie-Obstétrique, Hôpital Nord, chemin des Bourrelys, 13015 Marseille, France.
Date 2002 Novembre, Vol 31, Num 7 Suppl, pp 5S84-95Revue : Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproductionType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

Les essais réalisés versus placebo ont montré que la plupart des tocolytiques, excepté le sulfate de magnésium, prolongent la grossesse (bêta-mimétiques, atosiban, indometacine) en diminuant le pourcentage d'accouchement à 24 h, 48 h et au 7e jour. Cependant ces traitements restent sans effet prouvé sur le pronostic périnatal ou néonatal (NP 1). Les contre-indications obstétricales classiques du traitement tocolytique (infection, hémorragie génitale, souffrance foetale et certaines pathologies maternelles) répondent plus souvent à une logique cas par cas qu'à une pratique basée sur des preuves. Une tocolyse peut parfois être envisagée en cas d'infection maternelle sans chorioamniotite ou d'hémorragie génitale modérée liée à un placenta praevia (NP 4). Il n'y a pas d'argument objectif pour réfuter une tentative de tocolyse en fonction d'une limite inférieure d'âge gestationnel (NP 5). Le risque de syndrome de détresse respiratoire est plus élevé à 34 semaines d'aménorrhée qu'à 35 et 36 semaines d'aménorrhée (NP 3). Les études ont cependant été réalisées avant l'époque de la prescription de la corticothérapie pour maturation pulmonaire et il n'existe pas d'essai randomisé testant le bénéfice d'une tocolyse après 34 semaines d'aménorrhée. De même, il n'existe pas d'essai clinique satisfaisant permettant de préconiser une tocolyse basée sur la recherche d'une maturité foetale biologique par étude du liquide amniotique. En cas de dilatation avancée, quelques rares travaux (NP 4) concluent à l'utilité de tenter une tocolyse afin de permettre une corticotérapie de maturation pulmonaire. La plupart des essais ont évalué l'efficacité de 48 heures de traitement. Il n'existe pas d'argument pour prescrire un traitement d'entretien après une tocolyse efficace prescrite pendant 48 heures (NP 1). La littérature apporte cependant peu d'informations pour la prise en charge des patientes en situation intermédiaire entre le succès ou l'échec franc d'une tocolyse (réduction mais persistance de contractions douloureuses; modifications cervicales majeures à un terme très précoce malgré la réduction de l'activité contractile) pour lesquelles les conduites sont le plus souvent empiriques.

Mot-clés auteurs
Accouchement prématuré; Age gestation; Chimiothérapie; Contre indication; Détresse respiratoire; Efficacité traitement; Femelle; Homme; Indication; Menace accouchement prématuré; Modalité traitement; Nouveau né; Prématurité; Recommandation; Synthèse bibliographique; Tocolytique; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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D'ercole C, Bretelle F, Shojai R, Desbriere R, Boubli L. Tocolyse: indications et contre-indications. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2002 Nov;31(7 Suppl):5S84-95.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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