Salpingites aiguës.
Auteurs : Magnin G1La fréquence des infections utéro-annexielles, dont les salpingites aiguës ne sont qu'une des formes cliniques, a diminué au cours des 20 dernières années, en même temps que les formes paucisymptomatiques, le plus souvent dues à des infections à Chlamydia, devenaient plus fréquentes que les formes classiques. Cette évolution a conduit à la pratique de traitements ambulatoires parfois incomplets et inadaptés, sources de séquelles tubaires à long terme. C'est pourquoi, le recours à la coelioscopie reste indispensable pour confirmer ou infirmer le diagnostic d'infection utéro-annexielle dans tous les cas où il est important de préserver la perméabilité tubaire. Le traitement est avant tout médical, mais il doit être complété dans les formes graves par un drainage chirurgical souvent possible par laparoscopie. La surveillance du traitement doit vérifier son efficacité et s'accompagner d'une information pour prévenir les récidives qui augmentent le risque de séquelles tubaires. La prévention s'adresse aux populations d'adolescentes qui doivent connaître le risque lié aux maladies sexuellement transmissibles, et à toutes les femmes à risque de maladie sexuellement transmissible et chez qui on réalise un geste invasif diagnostique ou thérapeutique sur le haut appareil génital.