Imagerie mammaire et procédures biopsiques pour le diagnostic de cancer du sein.
Auteurs : de Gery S1, Perret F, Espié M, Frija JL'apport de l'imagerie La mammographie permet le diagnostic de lésions mammaires infra-cliniques avec une sensibilité de l'ordre de 80 %, d'autant que l'amélioration des appareils et des films permet dans presque tous les cas une analyse des aires mammaires. L'échographie, apport induscutable pour l'étude des seins denses, constitue un complément à la mammographie et à l'examen clinique. L'imagerie par résonance magnétique est la technique la plus sensible mais elle ne peut être utilisée en routine Les principales images II s'agit essentiellement d'opacités caractérisées par un surcroît de densité au sein du parenchyme glandulaire (opacités rondes ou arrondies, asymétries de densité et désorganisations architecturales, opacités stellaires et épiculées) et de micro calcifications, n'ayant aucune spécificité dans leur apparence, révélatrices dans presque la moitié des cas, quand elles sont isolées, de lésions intracanalaires in situ ou micro invasives. L'apport des procédures biopsiques Pour les tumeurs non palpables découvertes à l'imagerie, des cytoponctions stéréo ou écho guidées sont proposées à condition que l'image ne soit pas trop petite. En présence d'images infracliniques inaccessibles à la cytologie guidée, des micro biopsies stéréotaxiques peuvent être réalisées. L'insuffisance relative des résultats obtenus a fait proposer des aiguilles de plus gros calibre utilisées dans un appareil appelé mammotome ou dans le système ABBI, celui-ci réalisant une véritable exérèse chirurgicale radio guidée. Priorité à la clinique Les progrès techniques ne doivent pas faire oublier l'examen clinique qui permet de détecter 5 à 30 % de cancers là où mammographie et échographie ont été muettes.