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Bilan étiologique et traitement d’une urticaire chronique

Auteurs : Staumont-Sallé D1, Piette F1, Delaporte E1
Affiliations : 1Clinique dermatologique, hôpital Claude-Huriez, CHRU, 59037 Lille cedex, France
Date 2003 Janvier, Vol 24, Num 1, pp 34-44Revue : La Revue de médecine interneType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/S0248-8663(02)00003-6
Mise au point
Résumé

Propos. –L’urticaire est un syndrome cutanéomuqueux caractérisé par un œdème dermique ou hypodermique, secondaire à une vasodilatation, dont l’histamine, libérée par les mastocytes et les polynucléaires basophiles est le principal médiateur. Il s’agit d’une affection banale, près de 20 % de la population présentant au moins une crise d’urticaire au cours de son existence. À la différence de l’urticaire aiguë, l’urticaire chronique, définie par la survenue quotidienne de lésions cutanées pendant au moins six semaines, pose un problème étiologique et thérapeutique motivant souvent des consultations répétées.Actualité et points forts. –L’interrogatoire et l’examen clinique restent les éléments essentiels de la démarche diagnostique devant une urticaire chronique, car ils peuvent mettre en évidence dès la première consultation un certain nombre de causes dont la prise en charge permettra d’espérer une disparition des symptômes. En l’absence de l’une ou l’autre de ces causes, la réalisation d’investigations complémentaires sera discutée. Des études récentes ayant souligné le faible rendement d’un bilan approfondi systématique, la plupart des auteurs recommandent actuellement, dans un souci d’économie, la prescription d’un bilan minimal, orienté en fonction des données de l’anamnèse. Toutefois, le bilan étiologique reste négatif dans la majorité des cas, faisant retenir le diagnostic d’urticaire chronique idiopathique. L’objectif thérapeutique devant une urticaire chronique repose sur la sédation des symptômes, soit de façon orientée si le diagnostic étiologique est connu, soit de façon non spécifique. Les anti-histaminiques anti-H1 de « seconde génération » sont les médicaments de choix en première intention.Perspectives et projets. –La physiopathologie de l’urticaire est aujourd’hui bien établie, ce qui permet l’exploitation d’autres cibles thérapeutiques que l’histamine. De plus, l’hypothèse d’une origine auto-immune dans un certain nombre d’urticaires chroniques dites idiopathiques, peut parfois justifier le recours à des thérapeutiques immunosuppressives plus lourdes, en cas d’urticaire sévère, résistante aux traitements classiques.

Mot-clés auteurs
Urticaire chronique; Diagnostic étiologique; Traitement;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Staumont-Sallé D, Piette F, Delaporte E. Bilan étiologique et traitement d’une urticaire chronique. Rev Med Interne. 2003 Jan;24(1):34-44.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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