La réaction inflammatoire représente l'ensemble des moyens mis en oeuvre lors d'une agression et contribuant au maintien de l'intégrité et la survie de l'organisme. Elle agit d'abord comme un moyen d'alerte des centres de surveillance mais aussi comme un moyen de lutte contre l'agression. Cette réponse très largement non spécifique fait intervenir les interactions entre des cellules et des facteurs solubles. La spécificité de la réponse rend compte de la localisation anatomique de la maladie. Parmi les facteurs solubles, les cytokines pro-inflammatoires tumour necrosis factor a et interleukine-I ont un rôle dominant qui justifie leur contrôle thérapeutique par des inhibiteurs spécifiques. Les résultats cliniques favorables ont confirmé leur importance. Cependant, les effets secondaires observés avec ces inhibiteurs, en particulier certaines infections, ont confirmé le rôle protecteur des cytokines dans la survie aux agressions.