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Geyser lors de la chirurgie de l'otospongiose.

Auteurs : Couvreur P1, Baltazart B, Lacher G, Filippini JF, Vincey P
Affiliations : 1HIA Robert Picqué, Département ORL, Route de Toulouse, F-33998 Bordeaux, Armées, France.
Date 2003, Vol 124, Num 1, pp 31-7Revue : Revue de laryngologie - otologie - rhinologieType de publication : présentations de cas; article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

Introduction : le geyser labyrinthique est l'issue de liquide périlymphatique lors de l'ouverture de la membrane de la citerne péritymphatique. Il est du à une hyperpression périlymphatique responsable d'une issue brutale à fort débit et à forte pression de ce liquide lors d'une platinotomie. En effet, la chirurgie platinaire peut-être l'occasion de découvrir une communication anormale des espaces sous-arachnoïdiens avec l'oreille interne chez des patients ne présentant aucun syndrome malformatif. C'est un incident per opératoire d'une très grande rareté (1/1000). Il se différeucie d'une forme plus modérée d'hyperpression de liquide périlymphatique plus fréquente (1/200). But de l'étude : à propos de quatre observations, nous avons confronté notre expérience à celle de la littérature. Matériel et méthodes : étude rétrospective entre 1971 et 1998. Il s'agissait de 3 hommes et une femme, sans antécédent à part un qui avait été opéré 5 ans avant de l'oreille controlatérale sans gusher mais sans bon résultat audiométrique. Ils présentaient une surdité de transmission avec absence de réponse au réflexe stapédien ; nous avons eu 4 geysers lors du geste platinaire qui ont été colmaté par du tissu conjonctif. Résultats : deux patients ont eu une cophose post opératoire, un, une baisse sensible de la conduction osseuse (moyenne 50 dB), le dernier a conservé sa voie osseuse avec une atteinte légère de perception. Le cas le plus récent a eu un scanner pré opératoire qui n'avait pas montré d'anomalie à part le foyer d'otospongiose. Discussion : le geyser labyrinthique est un accident imprévisible. Il n'existe aucum facteur prédictif clinique et radiologique fiable. Les conséquences sont graves tant en ce qui concerne le déroulement et le pronostic de l'intervention, que par le risque de l'infection méningée secondaire. Lors du colmatage, la mise en place du piston constitue la solution optimale dans les cas favorables, à condition que l'orifice de platinotomie ne soit pas trop grand. Parfois on ne peut le réaliser qu'avec des fragments de muscle fixés par de la colle biologique. Les méthodes qui permettent d'abaisser la pression du liquide cérébrospinal peuvent être utilisées (solutés hypertoniques, diurétiques, mise en place d'une dérivation lombaire). Une antibiothérapie large spectre et une vaccination anti-pneumococcique sont débutées. Conclusion : le chirurgien doit connaître à l'avance tous les moyens thérapeutiques à sa disposition pour faire face à cette situation car les conséquences fonctionnelles sont souvent catastrophiques.

Mot-clés auteurs
Adulte jeune; Adulte; Complication; Etude cas; Femelle; Geyser; Labyrinthe; Mâle; Otospongiose; Plastie; Postopératoire; Revue bibliographique; Rétrospective; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Couvreur P, Baltazart B, Lacher G, Filippini J F, Vincey P. Geyser lors de la chirurgie de l'otospongiose. Rev Laryngol Otol Rhinol (Bord). 2003;124(1):31-7.
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Dernière date de mise à jour : 24/04/2020.


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