Synovites réactionnelles: aspects en IRM et corrélations arthroscopiques.
Auteurs : Coumbaras M1, Le Hir P, Sautet A, Jomaah N, Tubiana JM, Arrivé LObjectifs. Évaluer les performances de l'IRM dans la détection des synovites réactionnelles. Corréler ces résultats aux données de l'arthroscopie. Matériels et méthodes. Étude rétrospective de 10 patients hospitalisés pour des douleurs post-traumatiques du genou et scapulalgies. Tous les patients étaient explorés par IRM et subissaient une arthroscopie dans le mois suivant l'IRM, L'épaississement synovial était gradé de la façon suivante en IRM et arthroscopie. Grade 0 : normal ; grade 1 : épaississement synovial diffus ; grade 2 : épaississement synovial nodulaire ; grade 3 : masse synoviale pseudotumorale. Résultats. Une synovite était décrite dans 8 cas sur 10 à l'IRM. Il existait 2 faux négatifs au genou. La synovite était réactionnelle au genou à un traumatisme. À l'épaule, elle était secondaire à une rupture de coiffe (2 cas), ou après chirurgie (1 cas). La synovite n'était pas détectée dans 20 % des cas en IRM (grade 0). La synovite était diffuse, grade 1 dans 30 % des cas, nodulaire, grade 2 dans 30 % des cas, pseudotumorale grade 3 dans 20 % des cas. Conclusion. Un traumatisme peut se compliquer de synovite réactionnelle. L'IRM permet de caractériser et de donner un index de sévérité à cette synovite. Les biopsies synoviales restent indispensables car L'IRM seule ne peut cependant éliminer les autres causes de synovites (infectieuses et tumorales).