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Implanon ® : difficultés d'insertion et de retrait, échecs contraceptifs

Auteurs : Bensouda-Grimaldi L1, Jonville-Béra A-P2, Beau-Salinas F2, Llabres S3, Autret-Leca E1, le réseau des centres régionaux de pharmacovigilance
Affiliations : 1Service de pharmacologie, hôpital Bretonneau, université François-Rabelais, Centre régional de pharmacovigilance et d'information sur le médicament, 2, boulevard Tonnellé, 37044 Tours cedex 01, France2Service de pharmacologie, hôpital Bretonneau, Centre régional de pharmacovigilance et d'information sur le médicament, 2, boulevard Tonnellé, 37044 Tours cedex 01, France3Département de pharmacovigilance, laboratoire Akzo-Nobel-Organon, immeuble Optima, 10, rue Godefroy, 92821 Puteaux cedex, France
Date 2005 Décembre, Vol 33, Num 12, pp 986-990Revue : Gynécologie, obstétrique & fertilitéType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.gyobfe.2005.10.016
Article original
Résumé

Objectif. –Analyse des résultats d'une enquête nationale de pharmacovigilance sur Implanon®, un implant contraceptif progestatif contenant 68 mg d'étonogestrel.Patientes et méthode. –Cette enquête porte sur les grossesses (échecs contraceptifs), les migrations et les difficultés de pose ou de retrait d'Implanon®notifiés en France aux Centres régionaux de pharmacovigilance et au laboratoire Organon entre mai 2001 et septembre 2002.Résultats. –En France, 39 grossesses ont été rapportées en 17 mois. Les grossesses sont dans 77 % des cas (n = 30) dues à une erreur dans la technique de pose (implant non retrouvé au moment du diagnostic de grossesse). Chez trois patientes (7,6 %), la grossesse est secondaire à un échec du principe actif, expliquée deux fois par l'association à un médicament inducteur enzymatique. Chez quatre patientes (10 %), la grossesse peut s'expliquer par un non-respect du moment de la pose (pose après j5 du cycle ou femme déjà enceinte). Enfin, pour deux patientes, aucune information n'est disponible. L'incidence des grossesses notifiées en France peut être estimée à 0,359/103implants vendus [0,246–0,482] soit un indice de Pearl typique de 0,06 [0,04–0,08]. Vingt-huit cas de suspicion de migration (n = 11), difficultés de pose (n = 6), et difficultés ou échecs de retrait (n = 11) ont été notifiées soit une incidence de 0,257/103implants [0,162–0,363].Discussion et conclusion. –La survenue d'une grossesse sous Implanon®est possible, due soit à une erreur dans la technique de pose (dispositif non posé) soit à un non-respect des recommandations du résumé des caractéristiques du produit (existence d'une interaction médicamenteuse, pose à une date inadéquate), soit exceptionnellement à un échec du principe actif. Les difficultés d'insertion sont sources de difficultés de localisation du dispositif (implant radiotransparent), elles-mêmes sources d'examens complémentaires, et de gestes parfois délétères (retrait sous anesthésie générale). C'est la raison pour laquelle une formation réelle et contrôlée des praticiens est fortement recommandée aux médecins.

Mot-clés auteurs
Etonogestrel; ; Contraception; Grossesse; Migration; Difficultés d'insertion et de retrait;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Bensouda-Grimaldi L, Jonville-Béra A-P, Beau-Salinas F, Llabres S, Autret-Leca E, le réseau des centres régionaux de pharmacovigilance. Implanon ® : difficultés d'insertion et de retrait, échecs contraceptifs. Gynecol Obstet Fertil. 2005 Déc;33(12):986-990.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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