Kystes para-glénoïdiens gléno-huméraux: à propos de 6 cas et revue de la littérature.
Auteurs : Ollat D1, Martin M, Desmoineaux P, Beaufils P, Versier GLes kystes para-glénoidiens gléno-huméraux ont une incidence non négligeable de 2 à 4 % dans la population générale, survenant plutôt chez les hommes vers 30-40 ans. Ils mesurent, en moyenne, 10 à 20 millimètres de diamètre, situés de façon préférentielle à la face postéro-supérieure de la glène. L'origine articulaire (lésion du bourrelet) est maintenant admise par tous. La physiopathologie est similaire à celle des kystes méniscaux. La symptomatologie, fonction de la localisation, est souvent pauvre. La douleur est le symptôme quasi constant. Au niveau postéro-supérieur, la souffrance des muscles supra et/ ou infra-spinatus par compression du nerf supra-scapulaire est la complication la plus fréquente. L'amyotrophie qui peut en découler est peu symptomatique. Lexamen doit être attentif pour la dépister. LEMG est très souvent faussement négatif. L'imagerie de référence pour visualiser les kystes est l'lRM et bientôt certainement l'arthro-IRM. Léchographie et le scanner visualisent difficilement les petits kystes situés prés du relief osseux. L'arthroscopie est devenue le traitement de référence permettant un traitement complet (vidange du kyste et résection ou suture du bourrelet). Nous proposons une mise au point sur cette pathologie avec une revue de la littérature associée à une série rétrospective de 6 cas de kystes para-glénoïdiens gléno-huméraux.