Les critères de mort encéphalique sont cliniques et paracliniques. Une procédure médico-légale est engagée lorsque le constat de la mort encéphalique est préalable au prélèvement d’organes à des fins thérapeutiques ou scientifiques. En France, l’EEG ou l’angiographie cérébrale sont les examens complémentaires exigés par la loi pour confirmer le diagnostic. La réalisation de l’EEG dans le cadre de la mort encéphalique exige une méthodologie précise dont les derniers remaniements ont été élaborés en 1989 à partir des travaux de la Société de Neurophysiologie Clinique de Langue Française. Depuis l’avènement de l’EEG numérisé, des recommandations particulières à l’acquisition et la relecture du tracé ont été nécessaires particulièrement lorsque cet examen était choisi pour confirmer la mort encéphalique. L’EEG présente des limites mais du fait de sa facilité de réalisation et de sa plus grande accessibilité au lit du patient, il reste un examen demandé dans la plupart des centres hospitaliers pour la confirmation du diagnostic de mort encéphalique dans le cadre des prélèvements d’organes.