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Réduction embryonnaire: indications, techniques, impact psychologique

Auteurs : Sentilhes L, Audibert F, Dommergues M, Descamps P, Frydman R, Mahieu-Caputo DDate 2008 Février, Vol 37, Num 2 Pt 2, Part 2, pp 295-306Revue : La Presse médicaleType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.lpm.2007.05.016
Mise au point
Résumé

Points essentielsLes grossesses multiples de haut rang,triples et au-delà, sont associées à un taux élevé de mortalité et de morbidité pédiatrique principalement expliqué par la prématurité, et à un risque accru de complications maternelles.L’objectif principal de la réduction embryonnaireest de limiter le risque de grande prématurité des grossesses multiples de haut rang et ses conséquences.Trois techniques sont possibles :la voie transcervicale n’est plus utilisée, la voie transvaginale est réalisée vers 8 semaines d’aménorrhée (SA), et la voie transabdominale, la plus courante, vers 10-12 SA.En cas de grossesse gémellaire,la réduction embryonnaire n’a généralement pas d’indication médicale.La réduction embryonnairene permet pas de prévenir le risque de fausse couche lié aux grossesses multiples de haut rang. Elle comporte au contraire un faible sur-risque de perte de l’ensemble de la grossesse avant 24 semaines. En revanche, la réduction embryonnaire permet une diminution substantielle du risque d’accouchement prématuré. Ainsi, la réduction embryonnaire permet de diviser le risque de naissance à 29-32 semaines par un facteur 2 (réduction à 2 embryons) à 5 (réduction à 1 embryon) en cas de grossesse triple.Dans les grossesses quadruples et plus,l’impact positif de la réduction embryonnaire sur la mortalité et la morbidité périnatale est bien établi. En revanche, le bénéfice de la réduction embryonnaire chez les triplés est moins clair. En effet, si la réduction embryonnaire permet indiscutablement de limiter le risque de prématurité, les progrès de la médecine périnatale ont permis de diminuer considérablement la mortalité des triplés prématurés.La réduction embryonnaireest une expérience souvent traumatisante pour la future mère et son conjoint. Les difficultés psychologiques liées à la réduction embryonnaire diminuent en règle avec le temps mais peuvent nécessiter un accompagnement spécifique. Ceci doit être mis en balance avec la fatigue, le stress, les problèmes émotionnels engendrés par l’éducation d’enfants issus de grossesses multiples de haut rang.Il est primordial de limiter au maximum le risque de grossesse multipleen surveillant étroitement les procédures d’induction de l’ovulation et en limitant le nombre d’embryons transférés en cas de fécondationin vitro.

Mot-clés auteurs
Article synthèse; Homme; Indication; Psychologie; Réduction embryonnaire; Technique;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Sentilhes L, Audibert F, Dommergues M, Descamps P, Frydman R, Mahieu-Caputo D. Réduction embryonnaire: indications, techniques, impact psychologique. La Presse médicale. 2008 Fév;37(2 Pt 2):295-306.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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