Si l'échographie reste l'examen de choix pour l'étude des anomalies fœtales, l'IRM fœtale, grâce aux séquences rapides, est un complément diagnostique dès le deuxième trimestre. Elle permet d'obtenir des images de meilleur contraste et une vision globale du fœtus, sans être gêné par la paroi maternelle ou une faible quantité de liquide amniotique, sans risque démontré pour le fœtus. Ses applications sont multiples, qu'elles soient classiques (cerveau, thorax, tumeurs) ou en voie de développement (abdomen digestif et urinaire). Dans l'avenir, le développement de nouvelles techniques et l'acquisition encore plus rapide des images (diffusion, spectroscopie) devra permettre d'élargir les indications telles l'étude du cœur, de la fonction rénale et du parenchyme cérébral.