La localisation cérébrale du kyste hydatique est rare (0,5 à 4,5 %), et la fréquence de la forme calcifiée représente moins de 1 %. Nous présentons le cas d'une jeune fille de 15 ans, suivie depuis cinq ans pour des crises convulsives généralisées devenues résistantes au traitement médical. Le scanner cérébral objective un processus expansif pariéto-occipital droit calcifié. L'imagerie par résonance magnétique (IRM), en plus de la masse calcifiée, montre essentiellement une image évocatrice de membrane festonnée et décollée. À l'intervention, la paroi est calcifiée et son contenu a l'aspect et la consistance typique du « sable » hydatique. Ce diagnostic est confirmé à l'examen anatomopathologique. Les crises d'épilepsie sont, depuis, contrôlées par un seul anticonvulsivant. La calcification d'un kyste hydatique cérébral est exceptionnelle comparée aux autres localisations, notamment hépatique. En cas de doute diagnostique, l'aspect à IRM cérébrale permet de la confirmer.