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Bien-fondé de l’anesthésie locale pour la pose de bandelettes sous-urétrales dans la cure d’incontinence urinaire chez la femme

Auteurs : Debodinance P, Deswartes C1, Delporte P2
Affiliations : 1Service d’anesthésie-réanimation, centre hospitalier de Dunkerque, avenue Louis-Herbeaux, 59140 Dunkerque, France2Service de gynécologie-obstétrique, centre hospitalier de Dunkerque, rue des Pinsons, 59430 Saint-Pol-sur-mer, France
Date 2008 Février, Vol 37, Num 1, pp 72-76Revue : Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproductionType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.jgyn.2007.10.005
Travail original
Résumé

ObjectifL’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité et le confort de l’anesthésie locale plus ou moins associée à une sédation légère, pour la pose de bandelettes sous-urétrales dans la cure d’incontinence urinaire.Matériel et méthodesDans une série continue sans sélection, 138 patientes, bénéficiant de la pose isolée de bandelette sous-urétrales (51 : Monarc® ; 18 : TVT-O®et 69 : TVT Secur®), sont soumises, après prémédication (alpazolam, hydroxyzine), à une anesthésie locale pure (ropivacaïne–clonidine et adrénaline) pour le TVT Secur®et associée à une sédation légère (midazolam–sufentanil) pour le TVT-O®et Monarc®. L’anxiété, la douleur peropératoire et la satisfaction des patientes ont été évaluées par une échelle visuelle analogique (EVA).RésultatsAucune différence significative n’est mise en évidence pour l’anxiété préopératoire dans les trois groupes, de même pour la douleur peropératoire classée en trois groupes EVA : 1–30, 40–60 et 70–100 mm avec, respectivement, pour Monarc®54,9, 35,3 et 7,8 %, pour TVT-O®77,8, 22,2 et 0 % et pour TVT Secur®47,8, 43,5 et 8,7 %. Dans la période postopératoire, des antalgiques ont été prescrits pour 92,2 et 94,4 % des Monarc®et TVT-O®, et pour 7,2 % des TVT Secur®. À plus de 92 %, les patientes recommandent ce type d’anesthésie.DiscussionContrairement à la majorité des auteurs qui utilisent une sédation profonde non vigile, les faibles doses que nous avons utilisées permettent une parfaite vigilance. L’intérêt de la ropivacaïne associée à la clonidine permet à la fois un effet vasoconstricteur et une prolongation de l’effet analgésique avec un moindre effet toxique que la lidocaïne et la bupivacaïne.ConclusionNous militons pour un retour à l’anesthésie minimale invasive, comme celle décrite initialement par les promoteurs dutension-free vaginal tape(TVT), qui permet la pose de bandelettes sous-urétrales, sous anesthésie locale avec sédation légère, en ambulatoire de façon confortable pour les patientes.

Mot-clés auteurs
Bandelettes sous-urétrales; Chirurgie de l’incontinence urinaire d’effort de la femme; Anesthésie locale;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Debodinance P, Deswartes C, Delporte P. Bien-fondé de l’anesthésie locale pour la pose de bandelettes sous-urétrales dans la cure d’incontinence urinaire chez la femme. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2008 Fév;37(1):72-76.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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