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BCGite du gland post-BCGthérapie intravésicale

Auteurs : Michelet N1, Spenatto N2, Viraben R2, Cuny J-F1, Mazet J3, Trechot P4, Barbaud A1, Schmutz J-L
Affiliations : 1Service de dermatologie, hôpital Fournier, CHU de Nancy, 36, quai de la Bataille, 54035 Nancy cedex, France2Service de dermatologie, CHU Purpan, Toulouse, France3Cabinet de dermatologie, 15, rue Isabey, 54000 Nancy, France
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Date 2008 Juin-Juillet, Vol 135, Num 6-7, pp 479-483Revue : Annales de dermatologie et de vénéréologieType de publication : présentations de cas; article de périodique; DOI : 10.1016/j.annder.2007.06.012
Cas clinique
Résumé

IntroductionLa BCGthérapie est un traitement adjuvant efficace des tumeurs superficielles de vessie. Elle consiste en l’instillation intravésicale de bacilles vivants atténués de Calmette-Guérin. La BCGite du gland est une complication locale rare de ce traitement dont nous rapportons deux cas.ObservationsCas 1 : un homme de 77 ans avait une récidive de carcinome urothélial de vessie traitée par résection endoscopique suivie d’une BCGthérapie. Une semaine après la septième instillation apparaissait une balanite intense. Trois mois plus tard, l’examen trouvait une vaste ulcération périméatique douloureuse avec des papules jaunâtres en périphérie. L’examen histologique montrait des granulomes épithélioïdes et gigantocellulaires. La coloration de Ziehl-Neelsen était positive. Une bi-antibiothérapie antituberculeuse permettait une lente guérison des lésions en 12 mois. Cas 2 : un homme de 61 ans était traité par BCGthérapie pour la récidive d’un carcinome vésical in situ. La sixième instillation était considérée traumatique, car très douloureuse. Une semaine plus tard, apparaissaient des papulonodules du gland avec une lésion scléreuse du sillon balanopréputial, une atteinte papuleuse violine périméatique et une masse sous-muqueuse du gland. Une antibiothérapie par ofloxacine puis par rifampicine pendant deux mois était inefficace. L’examen histologique trouvait des lésions granulomateuses dermiques avec une nécrose éosinophile. Une tri-antibiothérapie antituberculeuse était entreprise.DiscussionLe premier cas de BCGite du gland compliquant une BCGthérapie intravésicale a été publié en 1992. Depuis, neuf autres cas ont été rapportés. La présentation clinique n’est pas stéréotypée. Il s’agit souvent d’un placard érythémateux infiltré avec parfois des papules jaunâtres associées. Le diagnostic repose sur l’anamnèse et l’examen histologique.

Mot-clés auteurs
BCGthérapie; BCGite;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Michelet N, Spenatto N, Viraben R, Cuny J-F, Mazet J, Trechot P, Barbaud A, Schmutz J-L. BCGite du gland post-BCGthérapie intravésicale. Ann Dermatol Venereol. 2008 Jui;135(6-7):479-483.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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