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Fréquence de l’atteinte de l’aorte abdominale au diagnostic de maladie de Horton : étude de 20 patients par échographie-Doppler et angiotomodensitométrie

Auteurs : Agard C, Said L1, Ponge T2, Connault J2, Masseau A2, Pistorius M2, Planchon B2, Dupas B3, Barrier Jacques H2, Hamidou Mohamed A2
Affiliations : 1Service des explorations vasculaires, CHU Hôtel-Dieu, place Alexis-Ricordeau, 44035 Nantes, Cedex 01, France2Service de médecine interne, CHU Hôtel-Dieu, place Alexis-Ricordeau, 44035 Nantes, Cedex 01, France3Service de radiologie centrale, CHU Hôtel-Dieu, place Alexis-Ricordeau, 44035 Nantes, Cedex 01, France
Date 2009 Janvier, Vol 38, Num 1, pp 11-19Revue : La Presse médicaleType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.lpm.2008.02.016
Article original
Résumé

ObjectifCette étude a évalué la prévalence des lésions de l’aorte abdominale décelables respectivement par échographie-Doppler et par angiotomodensitométrie au stade initial de la maladie de Horton et l’apport de ces 2 techniques dans la suspicion diagnostique d’aortite abdominale.MéthodesCette étude monocentrique a inclus les patients au moment du diagnostic d’une maladie de Horton histologiquement prouvée, hospitalisés en médecine interne au CHU de Nantes entre mai 1999 et mai 2002. Dans les 8 semaines suivant le diagnostic de maladie de Horton, chaque patient a fait l’objet d’un recueil de données cliniques et biologiques puis a bénéficié d’une exploration de l’aorte abdominale par échographie-Doppler et angiotomodensitométrie, à la recherche d’un anévrisme, d’une ectasie aortique, d’épaississements pariétaux de l’aorte.RésultatsCette étude a porté sur 20 patients (17 femmes, 3 hommes, âge moyen = 73,9 ± 7,2 ans, CRP moyenne = 116 ± 75,9 mg/L). Par l’échographie-Doppler abdominale, une aortite était suspectée dans 8 cas (40 %), dont 7 (35 %) avaient un signe du halo hypoéchogène, 3 (15 %) avaient un anévrisme de petite taille (diamètre < 30 mm), et 2 (10 %) avaient un halo et un anévrisme. Le scanner mettait en évidence une aortite dans 5 cas (25 %) sous la forme d’épaississements pariétaux anormaux mais ne notait pas d’anévrisme. Au total, une aortite abdominale était suspectée chez 10 patients (50 %).ConclusionDès le stade initial d’une maladie de Horton, des anomalies morphologiques infracliniques de l’aorte abdominale peuvent être détectées par échographie-Doppler et angiotomodensitométrie, permettant de suspecter une aortite abdominale chez 50 % des patients. L’échographie-Doppler apparaît plus performante pour le diagnostic des dilatations anévrismales de l’aorte abdominale alors que l’angiotomodensitométrie semble efficace pour visualiser les épaississements pariétaux. Les facteurs de risque associés à l’aortite abdominale de Horton restent à identifier.

Mot-clés auteurs
Abdomen; Angiographie; Aorte abdominale; Diagnostic; Dopplérométrie; Echodopplérométrie; Etude temporelle; Fréquence; Homme; Malade; Maladie de Horton; Maladie de système; Tomodensitométrie;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Agard C, Said L, Ponge T, Connault J, Masseau A, Pistorius M, Planchon B, Dupas B, Barrier J, Hamidou M. Fréquence de l’atteinte de l’aorte abdominale au diagnostic de maladie de Horton : étude de 20 patients par échographie-Doppler et angiotomodensitométrie. La Presse médicale. 2009 Jan;38(1):11-19.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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