Points essentielsIl existe 2 principales modalités :la radiothérapie conventionnelle, fractionnée, fondée sur la sélectivité biologique ; la radiochirurgie, délivrée en une dose, fondée sur la sélectivité anatomique, indiquée préférentiellement pour des tumeurs de faible volume, à distance suffisante du chiasma.La radiothérapie conventionnelle a une efficacité antisécrétoire dans 60 à 80 % des cas, la radiochirurgie dans 40 à 50 % des cas(variable en fonction du type de sécrétion).L’efficacité maximale antisécrétoire n’est pas immédiate : ce délai est plus long pour la radiothérapie conventionnelle (5 à 10 ans) que pour la radiochirurgie (2 à 3 ans). Il impose dans les deux cas l’instauration d’un traitement antisécrétoire, en attendant la rémission.Radiothérapie et radiochirurgie permettent unestabilisation ou une diminution de volume tumoral dans 70 à 100 % des cas, particulièrement intéressante en cas de résidu évolutif après chirurgie d’adénome non sécrétant, mais leurs effets secondaires à long terme doivent être pris en considération.Le principal effet secondaire est la survenue d’un déficit hypophysaire(plus de 50 % des cas après radiothérapie, 20 % après radiochirurgie). Le risque augmente avec le délai depuis le traitement. D’autres effets secondaires ont été décrits avec la radiothérapie, à très long terme : tumeurs radio-induites, nécrose cérébrale, accidents vasculaires cérébraux…La place de la radiochirurgie et de la radiothérapie est de plus en plus étroite, du fait de l’efficacité croissante des thérapeutiques médicamenteuses et des très bons scores chirurgicaux d’équipes expérimentées.