Rôle de l'échographie de contraste dans l'évaluation des tumeurs rénales.
Auteurs : Roy C1, Gengler L, Sauer B, Lang HObjectifs. Évaluer le rôle de l'échographie de contraste pour la caractérisation des tumeurs rénales. Matériels et Méthodes. Quatre-vingt-six lésions rénales (33 tissulaires, 53 kystiques) réparties entre 67 lésions après TDM/IRM non concluantes et 19 lésions après échographie conventionnelle douteuse furent explorées. La confrontation a été faite avec l'histologique dans 42 cas, un suivi à 3 et 6 mois pour 13 lésions. Un diagnostic fut posé dans 21 cas. Il s'agissait de 19 carcinomes à cellules rénales (4 conventionnels, 14 papillaires, 1 tubulokystique), 5 oncocytomes, 3 métastases, 6 pseudo-masses et 53 lésions kystiques dont 6 malignes. Résultats. Le diagnostic de nature tissulaire fut posé dans 100 %. La caractérisation tissulaire est possible avec une spécificité de 92,9 % pour l'épithélioma papillaire, de 57,1 % pour l'épithélioma à cellules claires et de 100 % pour l'oncocytome. Pour distinguer une lésion solide bénigne d'une maligne, la spécificité était de 100 % sur l'argument de l'hypoéchogénécité par rapport au parenchyme en phase tardive. L'échographie de contraste a permis de reclasser 23 lésions indéterminées en échographie conventionnelle. Elle est limitée dans les grosses formations kystiques et les kystes à paroi très calcifiée. Conclusion. L'échographie de contraste, facile à réaliser en routine, permet de mieux caractériser que l'imagerie en coupes certaines tumeurs rénales.