L’IRM permet de dépister dans la plupart des cas les compressions vasculaires des nerfs crâniens. Les séquences 3D-T1 et 3D-T2–haute résolution donnent des images fines, avec un bon contraste entre le liquide cérébrospinal et les structures vasculonerveuses. L’ARM-TOF (coupes natives et reconstruction vertébrobasilaire), qui montre les structures vasculaires, en particulier artérielles, en hypersignal permet de bien différencier les vaisseaux des nerfs crâniens. La séquence 3D-T1 avec gadolinium permet de visualiser en particulier les veines en hypersignal. Ainsi, l’IRM préopératoire permet-elle de prédire l’existence d’une compression vasculonerveuse. L’étude des correlations entre les données de l’imagerie et les données opératoires ont montré une sensibilité de l’IRM de 97 % et une spécificité de 100 %. En outre, L’IRM permet de préciser le type et le degré de cette compression, conditionnant le choix de la méthode chirurgicale.