Nous rapportons le cas d’une localisation atypique d’« abcès toxoplasmique » au niveau de la moelle épinière. Le patient âgé de 46 ans, séropositif pour le VIH-1 était pris en charge pour un tableau de rétention aiguë d’urine et troubles de la marche. L’imagerie par résonance magnétique faisait découvrir une lésion médullaire D12–L1 évocatrice d’une pathologie tumorale, inflammatoire ou infectieuse. Devant l’aspect radiologique et l’immunodépression, une thérapeutique dirigée contreToxoplasma gondiiétait débutée. L’amélioration sous traitement confortait le diagnostic qui avait été renforcé par la positivité de la PCR toxoplasmose sur le LCR. Le diagnostic de certitude ne peut être apporté que par les données de l’autopsie ou de la biopsie chirurgicale, mais la PCR toxoplasmose sur le LCR paraît une alternative intéressante de confirmation au vu de sa spécificité. Selon la littérature, l’utilisation de la PCR en termes d’outil diagnostique est plus réservée compte tenu d’une sensibilité variable.