IntroductionBien qu’élaboré dans les années 1960 par Lazarus, le concept decopinga mis du temps à apparaître dans le champ des maladies neurologiques. Il n’existe à ce jour aucun instrument validé, disponible en français pour apprécier le style decopingdes patients atteints d’une maladie neurologique.MéthodesÀ partir duCoping with Health Injuries and Problem(CHIP), questionnaire decopingadapté aux maladies choniques, nous avons procédé à une analyse factorielle (analyse en composante principale) sur un échantillon de 307 patients atteints de sclérose en plaques ou de maladie de Parkinson afin d’identifier les différents facteurs observés dans cette population.RésultatsNous avons finalement retenu un modèle à six facteurs saturant sur 24 items et expliquant 48 % de la variance totale. On trouve lecopingpalliatif et la distraction de l’outil original auxquels s’ajoutent quatre nouveaux facteurs la régulation émotionnelle, la recherche de bien-être/autoconservation, la recherche d’informations et l’évitement cognitif.DiscussionDans le domaine des maladies neurologiques, nous ne disposons pas d’outil validé en français pour évaluer les stratégies d’adaptation des patients. Le CHIP apparaît comme un outil parfaitement adapté à cette mesure chez des patients atteints d’une maladie neurologique.