Se connecter
Rechercher

Prise en charge des tumeurs phyllodes malignes du sein : l’expérience de l’institut Curie

Auteurs : Haberer S1, Laé M2, Seegers V3, Pierga J-Y4, Salmon R5, Kirova YM1, Dendale R1, Campana F1, Reyal F5, Miranda O1, Fourquet A1, Bollet M-A
Affiliations : 1Département de radiothérapie oncologique, institut Curie, 26, rue d’Ulm, 75248 Paris cedex 05, France2Département de biologie des tumeurs, institut Curie, 26, rue d’Ulm, 75248 Paris cedex 05, France3Département de biostatistiques, institut Curie, 26, rue d’Ulm, 75248 Paris cedex 05, France
Voir plus >>
Date 2009 Juillet, Vol 13, Num 4, pp 305-12Revue : Cancer radiothérapie : journal de la Société française de radiothérapie oncologiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.canrad.2009.05.001
Article original
Résumé

Objectif de l’étudeLa rareté des tumeurs phyllodes malignes du sein (ou tumeur phyllode de grade 3) et le caractère débattu de leur prise en charge justifie la réalisation d’études rétrospectives des pratiques institutionnelles.Patientes et méthodesÉtude rétrospective avec relecture anatomopathologique des dossiers des 25 patientes traitées à l’institut Curie entre 1969 et 2006 pour une tumeur phyllode maligne, non métastatique d’emblée. Le suivi médian était de 65 mois (7–257 mois).RésultatsL’âge médian lors du diagnostic était de 52 ans (20–64 ans). La chirurgie a été conservatrice (tumorectomie) chez cinq patientes (20 %). Les marges étaient larges (> 10 mm), étroites, envahies ou inconnues chez respectivement 17 (68 %), trois (12 %), trois (12 %) et deux (8 %) patientes.La taille tumorale médiane était de 65 mm (12–250 mm). Une radiothérapie postopératoire a été délivrée à sept patientes (deux après tumorectomie, cinq après mastectomie) et une chimiothérapie adjuvante à base d’anthracyclines à 13 patientes (52 %). Le taux de survie globale à cinq ans était de 91 % (intervalle de confiance à 95 % : 80–100 %). Cinq patientes (20 %) ont été atteintes de métastases (dont une après chimiothérapie) et trois (12 %) de rechute locorégionale (une après tumorectomie et marge inconnue sans radiothérapie, deux après mastectomie et tranches de section atteintes et radiothérapie).ConclusionLe traitement des tumeurs phyllodes malignes non métastatiques repose sur une chirurgie large (≥ 10 mm) qui, dans des cas sélectionnés, peut être conservatrice. La détermination des places respectives des traitements adjuvants systémiques et de la radiothérapie nécessite la poursuite d’études cliniques mais aussi la recherche de nouveaux facteurs pronostiques et prédictifs pour la sensibilité tumorale.

Mot-clés auteurs
Tumeurs phyllodes malignes; Radiothérapie; Cancer du sein;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Haberer S, Laé M, Seegers V, Pierga J-Y, Salmon R, Kirova YM, Dendale R, Campana F, Reyal F, Miranda O, Fourquet A, Bollet M-A. Prise en charge des tumeurs phyllodes malignes du sein : l’expérience de l’institut Curie. Cancer Radiother. 2009 Jui;13(4):305-12.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.