Se connecter
Rechercher

Angiomyolipome épithélioïde rénal

Auteurs : Lopater J, Daniel L1, Akiki A2, Boissier R2, Lechevallier É2, Coulange C2
Affiliations : 1Service d’anatomopathologie, hôpital de la Timone, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France2Service de chirurgie urologique et transplantation rénale, hôpital de la Conception, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, 147, boulevard Baille, 13385 Marseille cedex 5, France
Date 2009 Juillet, Vol 19, Num 7, pp 457-61Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.purol.2009.01.010
Mise au point
Résumé

Les angiomyolipomes épithélioïdes rénaux (AMLeR) sont des tumeurs rares (identifiées chez moins de 0,1 patients pour 1000 habitants) et représentent 8 % des angiomyolipomes (AML) opérés. Le diagnostic est histologique, caractérisé par un contingent de cellules épithélioïdes observées parmi les cellules des AML typiques. Les AMLeR sont des tumeurs dérivées des cellules épithélioïdes périvasculaires (PECome). Il existe des PEComes bénins, des PEComes à potentiel agressif et des PEComes malins. La majorité des PEComes malins sont des AMLeR. Il existe deux formes cliniques d’AMLeR, sporadiques ou en association avec la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB). Les AMLeR sont des tumeurs solides localisées, uniques et sporadiques du rein de taille variable qui peuvent se révéler comme les AML classiques par des symptômes locaux ou une complication (hémorragie). Le mode de révélation le plus fréquent est radiologique. Les AMLeR sont des AML pauvres en graisse en tomodensitométrie (TDM). Ils peuvent être confondus avec un carcinome à cellules rénales (CCR). Un tiers des AMLeR sont malins avec une évolution locorégionale, ganglionnaire ou métastatique qui peut conduire au décès. Le traitement des AMLeR est multimodal en fonction de l’histologie, de la forme clinicoradiologique, de l’évolution et du patient. La néphrectomie partielle ou la surveillance sont les traitements des formes bénignes. La néphrectomie totale élargie éventuellement suivie d’un traitement par doxorubicine ou par rapamycine est le traitement recommandé des formes à potentiel agressif et des formes malignes.

Mot-clés auteurs
Angiomyolipome épithélioïde; Tumeur; Rein; mTOR;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Lopater J, Daniel L, Akiki A, Boissier R, Lechevallier É, Coulange C. Angiomyolipome épithélioïde rénal. Prog. Urol.. 2009 Jui;19(7):457-61.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 20/10/2016.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.