Les masses orbitaires ont des étiologies très variées. Leur présentation clinique est souvent peu spécifique : exophtalmie, diplopie, baisse de l’acuité visuelle, douleurs orbitaires, inflammation orbitaire. L’imagerie a donc un rôle majeur dans la démarche diagnostique. Elle permet de préciser le siège de la lésion, sa structure, son retentissement sur les composants orbitaires. Elle fait le bilan de son extension et souvent permet un diagnostic de probabilité, voire de certitude. Cette imagerie repose avant tout sur l’IRM. Le scanner est surtout indispensable en cas de lésion modifiant le cadre orbitaire. L’échographie est réservée au bilan des masses antérieures ou vasculaires. Cet exposé présente, après un rappel des techniques d’imagerie et de l’anatomie normale, l’aspect des diverses lésions rencontrées, en choisissant une classification par siège lésionnel. Il insiste sur les séquences ou manœuvres indispensables à l’étude de certaines pathologies et sur les caractéristiques séméiologiques des affections les plus fréquentes.