Se connecter
Rechercher

Faisabilité et morbidité à court terme de la promontofixation cœlioscopique en cas d’antécédent de chirurgie de prolapsus génital

Auteurs : Menard J-P1, Perez T2, Agostini A
Affiliations : 1Service de gynécologie-obstétrique, hôpital La Conception, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, boulevard Baille, 13005 Marseille, France2Clinique La Casamance, 33, boulevard Farigoules, 13400 Aubagne, France
Date 2010 Mai, Vol 39, Num 3, pp 231-237Revue : Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproductionType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.jgyn.2010.02.008
Travail original
Résumé

ButÉvaluer la faisabilité et la morbidité à court terme de la promontofixation cœlioscopique en cas de prolapsus génital récidivé.Patientes et méthodesÀ partir d’une analyse rétrospective, 43 patientes ont été opérées d’un prolapsus récidivé (PR), 155 patientes ont été opérées d’un prolapsus sans antécédent de chirurgie de prolapsus génital (prolapsus non récidivé ou PNR). La faisabilité et le taux de complication per- et postopératoire de la promontofixation cœlioscopique ont été évalués dans les deux groupes.RésultatsTrente-huit patientes (88,4 %) du groupe PR ont bénéficié d’une procédure complète associant une prothèse antérieure et postérieure contre 153 (98,7 %) dans le groupe PNR (p = 0,001). Le risque de plaie viscérale était plus élevé dans le groupe PR que dans le groupe PNR (9,3 % versus 3,2 %,p = 0,09) avec un taux de plaie rectale de 2 % pour l’ensemble de la série. Le suivi moyen postopératoire global était de sept mois (minimum : un mois ; maximum : 45 mois). Le taux d’exposition de prothèse était supérieur dans le groupe PR que dans le groupe PNR (4,7 % versus 1,3 %,p = 0,17). Le taux de mauvaise correction anatomique était de 4,7 % dans le groupe PR contre 9,2 % pour le groupe PNR (p = 0,34). Six patientes ont été réopérées pour récidive de prolapsus.ConclusionLa promontofixation cœlioscopique est une technique faisable pour le traitement du prolapsus génital récidivé. Elle nécessite une équipe chirurgicale entraînée à la prise en charge des incidents peropératoires afin de limiter leurs conséquences postopératoires.

Mot-clés auteurs
Promontofixation; Laparoscopie; Prolapsus génital; Récidive; Morbidité;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
Exporter
Citer cet article
Menard J-P, Perez T, Agostini A. Faisabilité et morbidité à court terme de la promontofixation cœlioscopique en cas d’antécédent de chirurgie de prolapsus génital. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2010 Mai;39(3):231-237.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.