NLM_20514003
Auteurs : Le Bayon AG1, Carpentier E, Boscq M, Lardy H, Sirinelli DObjectifs. La classification des malformations anorectales en formes haute et basse repose sur leurs caractéristiques anatomocliniques. Elle conditionne leur traitement chirurgical et en partie leur pronostic fonctionnel. En l'absence de consensus, le but de notre étude était d'évaluer la place de l'imagerie en période néonatale dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique de ces enfants. Matériels et méthodes. Notre étude rétrospective concerne 43 enfants colligés sur 9 ans. Pour chacun, nous avons recensé puis analysé les résultats des différents types d'imagerie (échographie abdominopelvienne, radiographie standard, opacification percutanée ou par la fistule) et confronté ces données aux constatations cliniques et chirurgicales. Résultats. L'examen clinique a suffi à identifier 30 formes basses et 4 formes hautes ; 9 formes sans fistule restant indéterminées. La prise en charge radiologique était hétérogène: à l'échographie, la distance du cul-de-sac/périnée ne semblait pas discriminante, contrairement aux données de la littérature. L'étude biométrique a montré ses limites, quelle que soit la technique. L'étude morphologique apporte de nombreux renseignements (fistule, trophicité sphinctérienne, relation cul-de-sac rectal/sphincter). Conclusion. Dans la majorité des cas, la classification repose sur l'examen clinique. Les techniques d'opacification et l'échographie périnéale restent d'actualité. L'IRM pourrait devenir l'examen de choix.