Le carcinome ovarien est la première cause de décès par cancer gynécologique pelvien dans les pays occidentaux. Malgré une chirurgie optimale et une chimiothérapie (CT) à base de platine et de taxane, le pronostic reste péjoratif avec une survie à cinq ans limitée à 25 %. L'hétérogénéité évolutive de la maladie est mal appréhendée par les critères pronostiques histocliniques. Une caractérisation moléculaire approfondie est indispensable pour affiner les classifications pronostiques et identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. Les puces à ADN qui permettent l'analyse quantitative du niveau d'expression de l'ensemble des gènes de façon simultanée dans un échantillon tumoral ont été utilisées récemment dans ce sens avec des résultats prometteurs. Nous présentons et discutons, dans cette revue, les principales études publiées et les aspects à améliorer dans le futur afin d'accélérer le transfert espéré vers la clinique.