La fasciite nécrosante de la face est une infection rare mais potentiellement grave pouvant engager le pronostic vital, surtout chez l’enfant. Nous rapportons le cas d’une enfant de cinq ans ayant développé une cellulite nécrosante après un traumatisme peu important de la paupière supérieure gauche. Elle avait été traitée par une prise d’ibuprofène à domicile. Malgré un traitement chirurgical et une triple antibiothérapie intraveineuse, une récidive est survenue. L’évolution finale a été favorable, sans séquelles. Nous discutons le rôle des anti-inflammatoires dans la genèse des fasciites nécrosantes en cas de lésion cutanée, traumatique ou non.