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Prévalence de Candida parapsilosis, C.  orthopsilosis et de C.  metapsilosis au sein des candidémies au CHU de Nantes et profil de sensibilité aux échinocandines par la méthode E-test ® : étude rétrospective de cinq ans (2004–2009)

Auteurs : Thierry G1, Morio F, Le Pape P2, Gay-Andrieu F2, Barre O3, Miegeville M2
Affiliations : 1Laboratoire de parasitologie-mycologie, CHU Hôtel-Dieu, 9, quai Moncousu, 44093 Nantes cedex 01, France2EA 1155, IICiMed, département de parasitologie et mycologie médicale, faculté de pharmacie, université de Nantes, Nantes-Atlantique universités, 1, rue Gaston-Veil, 44000 Nantes, France3Laboratoire de virologie, CHU Hôtel-Dieu, 9, quai Moncousu, 44093 Nantes cedex 01, France
Date 2011 Février, Vol 59, Num 1, pp 52-56Revue : Pathologie-biologieType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; DOI : 10.1016/j.patbio.2010.07.019
Résumé

But de l’étudeDéterminer la prévalence deC. parapsilosis sensu stricto,C. orthopsilosiset deC. metapsilosisdans les candidémies au CHU de Nantes et évaluer la sensibilité in vitro des isolats vis-à-vis des trois échinocandines (caspofungine, micafungine et anidulafungine).Matériel et méthodesÉtude rétrospective (mars 2004 à juillet 2009) de 178 épisodes de candidémies correspondant à 183 isolats deCandidaspp. identifiées par les méthodes traditionnelles phénotypiques. Identification rétrospective des isolats deC. parapsilosispar analyse des régions ITS. Détermination des concentrations minimales inhibitrices par E-test®. Recherche de mutations associées à la résistance sur le gèneFKS1 chez toutes les souches non sensibles (concentrations minimales inhibitrices [CMI] > 2 μg/mL).RésultatsDurant la période de l’étude,C. parapsilosis sensu latoa été responsable de 27 épisodes de candidémies au second rang aprèsC. albicansen termes de fréquence (n = 99, 54,1 %). AucunC. orthopsilosisniC. metapsilosisn’a été identifié à l’issue de l’analyse moléculaire. Conformément à la littérature, tous les isolats présentaient des CMI relativement élevées vis-à-vis des échinocandines. Toutefois, l’ensemble des isolats restaient sensibles à la caspofungine et à la micafungine (CMI ≤ 2 μg/mL), avec une bonne concordance des résultats entre 24 heures et 48 heures (CMI50 = 0,75 μg/mL, CMI90 = 1,5 μg/mL). Quatorze isolats, sensibles à l’anidulafungine à 24 heures (CMI50 = 1 μg/mL, CMI90 = 1,5 μg/mL) apparaissaient non sensibles à 48 heures (CMI50 = 3 μg/mL, CMI90 = 12 μg/mL) malgré l’absence de mutation associée à la résistance.ConclusionNous confirmons la faible prévalence deC. orthopsilosisetC. metapsilosisdans les candidémies au CHU de Nantes. Les difficultés d’interprétation des CMI par la méthode E-test®sont discutées.

Mot-clés auteurs
Candidémie; ; ; ; Prévalence; Identification moléculaire; Concentrations minimales inhibitrices; Échinocandines; ;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Thierry G, Morio F, Le Pape P, Gay-Andrieu F, Barre O, Miegeville M. Prévalence de Candida parapsilosis, C.  orthopsilosis et de C.  metapsilosis au sein des candidémies au CHU de Nantes et profil de sensibilité aux échinocandines par la méthode E-test ® : étude rétrospective de cinq ans (2004–2009). Pathologie-biologie. 2011 Fév;59(1):52-56.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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