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Neuropathie des petites fibres : approche diagnostique et traitement, et place de son association au syndrome de Gougerot-Sjögren primaire

Auteurs : Sène D, Authier F-J1, Amoura Z2, Cacoub P2, Lefaucheur J-P3
Affiliations : 1Service d’histologie, hôpital Henri-Mondor, université Paris 12, AP–HP, 51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil cedex, France2Service de médecine interne, hôpital Pitié-Salpêtrière, AP–HP, université Paris-6, 47–83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France3EA4391, service de physiologie – explorations fonctionnelles, hôpital Henri-Mondor, université Paris 12, AP–HP, 51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil cedex, France
Date 2010 Octobre, Vol 31, Num 10, pp 677-684Revue : La Revue de médecine interneType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.revmed.2010.07.022
Mise au point
Résumé

Dans ce travail sont exposées les approches diagnostiques et thérapeutiques des neuropathies des petites fibres (NPF) et une analyse de son association au syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) primaire. Une NPF doit être évoquée devant des douleurs neuropathiques (brûlures, picotements, paresthésies), une allodynie et des troubles neurovégétatifs, surtout quand l’examen neurologique et l’électroneuromyogramme standard sont normaux. Le diagnostic est confirmé par la présence d’une diminution de la densité intra-épithéliale en fibres nerveuses dans une biopsie cutanée ou d’une altération de tests neurophysiologiques non conventionnels explorant les fibres de petit calibre (potentiels évoqués par stimulation au laser, réflexe cutané sympathique, évaluation quantifiée de la sensibilité cutanée et tests des fonctions autonomes). L’association entre la NPF et le SGS a été peu évaluée. Le SGS pourrait représenter 9 à 30 % des causes de NPF. Inversement, la NPF est présente chez 3 à 9 % des SGS primaires et représente 25 à 35 % des neuropathies associées au SGS primaire. Le traitement des NPF repose sur l’utilisation de neuropsychotropes à effet antalgique et d’antalgiques usuels. Les traitements corticoïdes et immunosuppresseurs sont habituellement inefficaces et l’intérêt des immunoglobulines polyvalentes ne tient qu’à quelques cas rapportés. La NPF est une entité nosologique à ne pas méconnaître au sein des neuropathies associées au SGS. Nos efforts doivent tendre vers un diagnostic plus précoce, une étude plus approfondie des mécanismes pathologiques sous-jacents et l’évaluation de nouvelles thérapeutiques de fond évaluées au cours du SGS.

Mot-clés auteurs
Neuropathie des petites fibres; Syndrome de Sjögren; Potentiels évoqués laser; Réponses cutanées sympathiques; Densité intra-épidermique de fibres nerveuses;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Sène D, Authier F-J, Amoura Z, Cacoub P, Lefaucheur J-P. Neuropathie des petites fibres : approche diagnostique et traitement, et place de son association au syndrome de Gougerot-Sjögren primaire. Rev Med Interne. 2010 Oct;31(10):677-684.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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