ButIdentifier les signes cliniques et radiologiques du syndrome d’Ogilvie dans le post-partum afin de poser un diagnostic rapide et d’instaurer un traitement efficace.Patientes et méthodesÀ partir du moteur recherche Medline, nous avons retenu 41 cas de syndrome d’Ogilvie survenus dans les suites de césarienne. Nous avons analysé l’âge des patientes, les signes cliniques et radiologiques permettant de poser le diagnostic, leur délai d’apparition, ainsi que les différents traitements entrepris et leur efficacité.RésultatsLe délai d’apparition des signes cliniques est rapide le plus souvent en 72 heures. Le diagnostic est basé sur une symptomatologie d’occlusion intestinale basse associée à une dilatation du cæcum sans obstacle au cliché d’abdomen sans préparation. Lorsque le diamètre cæcal est inférieur à 12 cm, le traitement est médical en première intention complété si besoin par une colo-exsufflation, sauf en cas de signes de perforation cæcale où la chirurgie s’impose d’emblée.ConclusionLe syndrome d’Ogilvie est une complication rare du post-partum. La rapidité du diagnostic est essentielle afin d’éviter la perforation cæcale qui survient dans 25 à 40 % des cas et est responsable d’une mortalité importante.