ProposAnalyser, lors d’une étude transversale, les facteurs sociodémographiques et pédagogiques prédictifs d’être classés dans les 500 premiers étudiants de médecine à l’examen classant national (ECN) en 2009.MéthodesEn septembre 2009, 5570 étudiants ont choisi leur poste/subdivision. Ils ont été invités à répondre à un questionnaire, comprenant des questions sociodémographiques et de pédagogie médicale. Une régression logistique uni puis multivariée a été réalisée.RésultatsLe nombre d’étudiants ayant répondu au questionnaire était de 4712 (92,3 %) dont deux tiers étaient de sexe féminin. L’âge moyen au moment du choix était de 24,7 ans (±1,79). En analyse multivariée, les facteurs indépendamment associés à un classement dans les 500 premiers à l’ECN étaient d’être âgé de moins de 25 ans (odds ratio[OR] : 1,8 ; IC95 % : 1,3–2,5 ;p < 0,001), l’inter région d’origine (Île de France) (OR : 3,7 ; IC95 % : 2,3–5,8 ;p < 0,0001), avoir eu le concours de PCEM1 en primant (OR : 1,7 ; IC95 % : 1,2–2,4 ;p < 0,001), être classé dans les 20 % de sa promotion au cours de son cursus (p < 0,0001), l’enseignement de la lecture critique d’article par les chefs de clinique assistants (OR : 1,5 ; IC95 % : 1,05–2,1 ;p < 0,001)) et faire des examens blancs comportant cette épreuve (OR : 1,96 ; IC95 % : 1,3–3,03 ;p = 0,002).ConclusionNotre étude retrouve six facteurs indépendamment associés au fait d’être reçu dans les 500 premiers à l’ECN. L’enseignement et l’entrainement à la lecture critique d’article, nouvelle épreuve en 2009, semblent jouer un rôle important.