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Pacemaker, défibrillateur et radiothérapie : propositions de conduite à tenir en 2010 en fonction du type de stimulateur cardiaque, du pronostic et du site du cancer

Auteurs : Lambert P1, Da Costa A2, Marcy P-Y3, Kreps S4, Angellier G5, Marcié S5, Bondiau P-Y5, Briand-Amoros C6, Thariat J7
Affiliations : 1Service d’anesthésie réanimation, hôpital Nord, centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne, 42055 Saint-Étienne cedex 2, France2Service de cardiologie, hôpital Nord, centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne, 42055 Saint-Étienne cedex 2, France3Université Nice Sophia-Antipolis, 33, avenue de Valombrose, 06189 Nice cedex 2, France
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Date 2011 Juin, Vol 15, Num 3, pp 238-249Revue : Cancer radiothérapie : journal de la Société française de radiothérapie oncologiqueType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.canrad.2010.12.003
Mise au point
Résumé

Les radiations thérapeutiques peuvent altérer les composants électriques, tels que microprocesseur ou mémoire, d’un dispositif cardiaque implanté (stimulateur [pacemaker] ou défibrillateur automatique). Selon des effets cumulés, la dose totale et le débit de dose, les performances techniques du dispositif implantable peuvent être dégradées définitivement. L’incidence annuelle des cancers est de 300 000 en France, avec présence d’un stimulateur cardiaque pour un patient sur 400. Ces proportions augmentent avec le vieillissement de la population, le radiothérapeute est confronté plus fréquemment à la présence d’un dispositif médical implanté actif. Le pronostic carcinologique doit être confronté au pronostic cardiologique en concertation entre oncologue et cardiologue. Les évolutions technologiques et la sophistication des stimulateurs cardiaques depuis 1970 (circuits semiconducteurs en oxyde de métal récents et plus radiosensibles) ainsi que l’évolution des techniques d’irradiation (photons de haute énergie, techniques complexes, stéréotaxie, hadronthérapie et leurs spécificités balistiques et/ou radiobiologiques et physiques) rendent nécessaire une réévaluation des pratiques et des interactions entre irradiation et stimulateur cardiaque. Le matériel de radiothérapie, les champs de traitement, la direction et le niveau énergétique du rayonnement principal doivent être optimisés. Une estimation de la dose absorbée que le dispositif va recevoir peut être calculée. Cette mise au point présente les types de dysfonctionnement et leur gravité, la notion de dose cumulée seuil (2 à 5 Gy ; variable d’une marque à l’autre), la nécessité de déplacement du boîtier en fonction de l’estimation de la dose à recevoir, l’usage d’une protection plombée entre le stimulateur et les éléments perturbateurs.

Mot-clés auteurs
Pacemaker (PM); Défibrillateur automatique implanté (DAI); Stimulateur cardiaque; Interférences électromagnétiques; Irradiation directe; Cobalt; Accélérateur linéaire; RCMI; Tomothérapie; Cyberknife; Protonthérapie; Curiethérapie; Concertation pluridisciplinaire;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Lambert P, Da Costa A, Marcy P-Y, Kreps S, Angellier G, Marcié S, Bondiau P-Y, Briand-Amoros C, Thariat J. Pacemaker, défibrillateur et radiothérapie : propositions de conduite à tenir en 2010 en fonction du type de stimulateur cardiaque, du pronostic et du site du cancer. Cancer Radiother. 2011 Juin;15(3):238-249.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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