Points essentielsLa progression parallèle de la prévalence de l’obésité et de la consommation de boissons sucrées dans la populationa attiré l’attention de la communauté scientifique sur la possibilité d’une relation entre ces deux tendances.Les observations cliniques et épidémiologiques mettent en évidence la possibilité d’un surrisque d’obésité et de diabète chez les consommateurs de boissons sucrées.Les modalités précises de cette relation – en termes de quantité de sucre ingérée, de fréquence de consommation ou de susceptibilité individuelle – restent encore à préciser.La mise en œuvre dans certaines écoles de programmes d’éducation nutritionnelle visant à réduire la consommation de boissons sucrées des enfants a limité l’accroissement de la prévalence de l’obésité infantile observée dans les écoles témoins.Les apports énergétiques véhiculés par les liquides sont moins efficacement régulés que ceux d’une alimentation solide, probablement en raison d’une moindre stimulation de la satiété.Les stratégies de prévention de l’obésité et du diabète doivent prendre en compte le déficit d’activité physique, la qualité des acides gras de l’alimentation et l’équilibre énergétique, mais également la nature des sources d’apports caloriques et particulièrement les apports en boissons sucrées.